Tout simplement pour rapidement valider ce point important

entre grands primates : la reconnaissance faciale .

Nous exhibons notre faciès sur les réseaux sociaux et le premier motif de méfiance rencontré est souvent l'absence de plus de deux photos, de deux auto-portraits. Virtuellement, l'imposture est toujours crainte. Egalement, je souhaite assumer un fait sociologique évident mais que beaucoup se refuse à voir, sous le couvert de l'hypocrisie.

Quiconque poste une photo de lui sur Internet est conscient que cette photo le met en valeur, le représente : elle est le bon intermédiaire entre l'image qu'il souhaite véhiculer de lui-même et la société. Entre nous, nous "likons" des photos, comme pour s'aimer individuellement, mais ensemble . Si la personne poste ces photos, la vérité est qu'elle n'a pas besoin de votre approbation ou de renforcement d'Ego, elle sait déjà que la photo est cool, elle souhaite juste vous le montrer. Votre confirmation ne fera que solidifier son propre jugement .

Cette pratique est nouvelle, étrange mais pas particulièrement malsaine, excepté à partir du moment où nombreux et nombreuses feignent ne pas comprendre ou demeurer surpris d'une telle approbation ." Mais nan, c'est toi la belle ! " ;" Arrêtes, je suis horrible là dessus...."

Alors quitte à adhérer à cette pratique de confiance en soi, certes un peu étrange mais innocente et finalement humaine, autant l'assumer correctement .

Voilà donc un onglet "Selfies ", pour m'identifier parmi vous, m'ouvrir à votre jugement aléatoire, les critères esthétiques étant qualitativement totalement subjectifs d'un individu à un autre . 

Chacun cherche le regard de l'autre, en éthologie c'est ainsi que nos grands cousins, partageant 80% de notre patrimoine génétique, interagissent entre eux .

Pour communiquer, ils recherchent deux choses : le regard et l'odeur* .

(* Bien heureusement, la bienséance occidentale a dès ses premières heures réfuté ce dernier aspect de notre comportement sociétal. Renifler les cheveux ou les mains de nos congénères, ce n'est plus vraiment de coutume excepté encore dans certaines tribus et surtout, nous avons perdu une grande partie de notre perception odorante, à force de refoulement conditionné . Cf : Mémoires de Singes et paroles d'Homme de Boris Cyrulnik, 1993 ) 

Nous sommes curieux et à force de recherche du "regard" virtuel, nous finissons par revêtir un réel oeil-stalkeur, par automatisme et besoin avant de s'engager dans une conversation ou relation virtuelle .

Ici donc, je devance le stalking effect en le présentant en pâture directement,

comme cela ce sera chose faite et les autres onglets moins superficiels

trouveront peut être plus de place dans la lecture de ce site .